Titre : |
Le soulier de satin |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Paul Claudel, Auteur |
Editeur : |
Paris : Gallimard |
Année de publication : |
1929 |
Importance : |
394p. |
Format : |
20 cm |
Langues : |
Français (fre) |
Résumé : |
L’action, longue et complexe, se déroule sur plus d’une dizaine d’années, pendant la Renaissance, en Espagne et dans divers pays. Dona Prouhèze, l’épouse d’un vieux juge espagnol nommé Pélage, est amoureuse d’un jeune capitaine : Rodrigue. Son mari ayant dû voyager, elle donne rendez-vous à Rodrigue. 1° journée
Mais prise de remords, elle dépose au pied d’une statue de la Vierge son soulier de satin en disant : « Quand j’essaierai de m’élancer vers le mal, que ce soit avec un pied boiteux ».
Cependant, apprenant que Rodrigue a été blessé, elle le rejoint. Pour l’éloigner de Rodrigue, Don Pélage propose à Prouèze une grande mission : aller garder la place-forte de Mogador, au Maroc, qui est sous l’autorité de Don Camille, un aventurier dont le roi se méfie. Elle accepte et renonce à Rodrigue. Celui-ci, de son côté, part en Amérique rejoindre son poste de vice-roi des Indes. 2° journée
Pélage meurt. Camille, qui aime Prouhèze, et qui s’est converti à l’Islam sous le nom d’Ochiali, menace de trahir le roi d’Espagne et de livrer Mogador aux Musulmans si elle se refuse à lui. Prouhèze l’épouse, pour sauver son âme. Retour de Rodrigue. Ochiali, qui se croit attaqué par les Espagnols, propose de livrer Prouhèze en échange de leur départ.
Entretien entre Rodrigue et Prouhèze qui exhorte son amant au renoncement. Selon elle, leur sacrifice sublime leur amour, les élève vers Dieu et leur ouvre la voie du salut. La flotte espagnole bombarde Mogador. Prouèze meurt pendant la bataille. 3° journée
Rodrigue est maintenant détaché de tout. Refusant de servir le roi, celui-ci se détourne de lui. Il perd une jambe dans un combat contre les japonais. Eclopé, il devient l’esclave de soldats, puis le serviteur d’une religieuse. Il ne parle plus et ne comprend plus le langage des hommes qui eux-mêmes jugent sa conduite comme celle d’un bouffon. Il s’est dépouillé de tout désir humain, libéré de toute attache avec la terre, donné à Dieu. |
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