Résumé : |
Ce texte explore un mythe, Icare (ici, le kamikaze) dans sa réactualisation tragique. Il célèbre, en contrepoint des figures de femmes d’aujourd’hui et de toujours : Médée, Dieu la Mère, Ophélie, Dulcie, Angela, Sarah, Camille, Giulietta, Marilyn, Diane, Olympe, Virginia, Elfriede, Hannah... Malgré les fiascos ambiants, elles semblent désormais capables d’ouvrir des voies de liberté qui, au lieu de se terminer fatalement par une chute, s’élèvent à loisir. Différentes de leur frère Icare, elles ne se brûleront pas les ailes à l’approche du soleil. Car chacune termine son parcours sur la scène par une envolée. Jusqu’où ?... Ces personnages visionnaires le sont d’un nouveau monde, celui qui est toujours en train de se défaire de l’ancien pour se faire.
Elles parleront, inventeront, parce que lui, ce jeune homme, est, a été, qu’elles l’ont vu, touché, qu’elles sentirent sa chaleur et sa froidure, qu’elles furent longtemps réduites à sa mesure. |