Titre : |
Pièces courtes 2 : La terre, leur demeure; Nuit, un mur, deux hommes; Garçon sans visage; Entre aujourd'hui et demain; Brève obscurité; Vespérale; Avis aux intéressés; Marie & Marguerite; Le premier train; Ce qui demeure; Fleuve; Cat; Croquemitaine; Le souffle de K |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Daniel Keene (1955-...), Auteur ; Séverine Magois, Traducteur |
Editeur : |
Paris : Éd. théâtrales |
Année de publication : |
2006 |
Collection : |
Répertoire contemporain |
Importance : |
231 p |
Présentation : |
couv. ill. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
978-2-84260-200-0 |
Prix : |
19€ |
Note générale : |
Réunit : 14 pièces courtes Suivi de questions à Daniel Keene sur son théâtre |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Anglais (eng) |
Catégories : |
Distribution féminine monologue(s) féminin(s) Texte(s) court(s)
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Résumé : |
"La terre, leur demeure" : Une campagne où la terre et ses habitants se meurent. Des familles de fermiers y sont nées, l'ont retournée, cultivée, aimée. Y périront-elles ? La campagne est envahie peu à peu par des promoteurs venus prendre des mesures et racheter la terre à vil prix pour construire. Le monde avance, avec son lot de modernité. La terre ne rend plus. Le fils annonce son départ. Il ira voir plus loin, sans savoir encore où, mais ailleurs, se construire un avenir, bâtir une autre vie. Trahit-il son héritage ? Abandonne-t-il ses parents ? Que peut-il espérer ? Est-il encore temps ? Un monde rural en proie aux réalités économiques et sociales d'aujourd'hui. Son âpreté, sa détresse, la violence retenue de ses familles, le tout rendu par une écriture économe et des dialogues tendus.
"Garçon sans visage" : Un jeune homme d’environ seize ans, assis sur un lit, le visage dissimulé dans une couverture bleue. Dans un langage chaotique, évocation d’images qui petit à petit se répètent, se dessinent, se précisent : la colline, le papillon de nuit, un camion vert, des voitures blanches avec des drapeaux bleus.
"Nuit, un mur, deux hommes" : Dialogue mettant en scène la situation d'impasse, les attentes, les bouées de sauvetage crevées auxquelles s'accrochent déspérément deux sans-logis. Un fil directeur : la santé de Franck qu'on ne voit jamais mais qui guide le dialogue et unit les deux hommes.
"Brève obscurité" : Helen, dans sa chambre, soliloque. Elle évoque, par touches, la solitude, la monotonie, les instants de sa vie banale : la bibliothèque, l’homme à qui elle a donné une pièce, les moineaux sur la fenêtre, les jardins où elle se promène, les anguilles au bord de l’eau…
"Ce qui demeure" : Un homme assis à une table, devant un microphone, lit des extraits d’une liste : petites choses, instants ineffables, la maison, la femme, le fils, moments de rien où la vie s’émerveille d’un rien... Malgré tout, il semble peser sur cet instant une sourde inquiétude.
"Le premier train" : Un homme, cordonnier pour enfants, relate par touches les souvenirs et perceptions d’un garçon de trois ans : les trains qui passent au loin, la voix de sa mère, le plaisir de jouer… Et puis un jour, la folle course dans la ville, serré contre sa mère qui court, le voisin qui appelle, une caisse en bois sur le trottoir, le plastique noir et la planche que sa mère a déposés sur lui pour le cacher et enfin le sifflet du train qui s’éloigne.
"Fleuve" : Au bord d’un fleuve, dialogue entre un homme et son fils juste avant que celui-ci ne rejoigne le domicile maternel. Au fil des paroles et tandis qu’ils errent du fleuve à une rue, d’une rue à un bar, du bar à une pension de famille, le père raconte le chômage, le lent abandon jusqu’à la perte de soi. Ici l’écriture silencieuse, la nudité du dialogue et la façon de planter les personnages dans des lieux anonymes, sans repères renforcent la fragilité de ceux-ci.
Avis aux intéressés : Toute la détresse d'un homme qui va mourir et qui ne sait ni où, ni comment, ni à qui laisser son grand enfant de 40 ans, débile mental, qui ne sait dire que "papa". Il écrit une lettre qu'il épingle, avec ses économies, au manteau de son fils. Il tente de le laisser, de le quitter pour se rendre à l'hôpital, soigner son cancer et mourir. Tous deux marchent, le père parle, le fils acquiesce : "P'pa". |
Distribution : |
La terre...4H1F (6P) 1 fille; Nuit...2H (2P); Garçon...1H (1P); Entre...1H1F (3P), 1 fille; Brève...1F (1P); Vespérale:2F (2P); Avis...2H (2P); Marie...2F (2P); Le premier...1H (1P); Ce qui...:1H (1P); Fleuve:2H (2P); Cat:1H (1P);Croquemitaine:1H1F (2P) |
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