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Titre : |
Les Leçons de théâtre d'Antoine Vitez : Leçon n°1 - Martine et le Cid; Leçon n°2 - L'Ours ou Tchekov est-il misogyne? |
Type de document : |
document multimédia |
Auteurs : |
Maria Koleva, Monteur |
Editeur : |
(prod) |
Année de publication : |
1978 |
Collection : |
Poésie et vérité |
Importance : |
52 min + 49 min |
Présentation : |
couleur |
Note générale : |
Production : Maria Koleva films |
Résumé : |
Leçon n°1 - Martine et le Cid : Deux élèves incarnent L'Infante et Chimène. Parallèlement, la caméra suit Martine, l'Infante, dans sa vie quotidienne. Les deux espaces se prolongent, la bande son fait la médiation. Vitez évoque l'exigence acquise par les élèves du conservatoire, puis la misère artistique et matérielle dans laquelle ils se retrouvent souvent. Il espère qu'ils sauront faire pression pour que les choses changent.
Alors qu'elle fait sa gymnastique dans sa chambre, la respiration de Martine s'accélère, comme le rythme de la diction des vers de Corneille. Le professeur dit: "J'ai perdu le sens du texte. J'ai fait un rêve de vous, mais pas le rapport organique avec le texte, pas la relation historique, la matérialité qui fonde la vraisemblance. Qui joue tout cela : l'acteur ou le personnage ?" Vitez propose de rejouer la scène dans une autre configuration spaciale pour vérifier si les intentions et le jeu tiennent le coup. Martine écoute son répondeur, il n'y a pas de rôle pour elle dans cette distribution, son chat se love dans sa tristesse, elle se résout à remplir un imprimé de demande d'allocation d'aide publique. "Pense bien, ma Chimère à ce que tu veux faire ..."
Leçon n°2 - L'Ours ou Tchekov est-il misogyne? : La classe travaille "L'Ours" de Tchekhov. Un homme et une femme se déchirent sur fond de haine entre les sexes. La réponse apparaît au cour du travail : oui, l'écrivain russe nourrissait quelques aigreurs à l'égard du sexe "faible". Dans la rue, des hommes et des femmes manifestent et revendiquent, entre autres égalités, celles des sexes.
A l'écran, la manifestation du 1er mai et des annonces "rencontres". En voix off, le texte de Tchekhov. Sur scène, les "amabilités" pleuvent et dessinent une incompréhension et un ressentiment extrêmes entre les protagonistes. Vitez demande un engagement plus grand dans l'atrocité et la misogynie, qui n'en seront ainsi que plus comiques. Il dit sa conviction que la propre phallocratie de Tchekhov qui est là mise en scène. D'ailleurs, la seule femme qu'il semble avoir aimée fut la dernière, celle qui le trompait avec ardeur, alors qu'il était malade à Yalta... Une femme regarde les manifestantes féministes. Que cache son apparente indiférence ? La réalisatrice conclut : "Une manifestation est comme une femme. Elle n'a jamais le dernier mot, même si je le lui est donné." |
Note de contenu : |
documentaires |
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Réservation
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Exemplaires(1)
06118
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L1.2 KOL MA doc |
DVD |
Documentaires et captations
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Théâtrothèque |
Disponible |