Titre : |
Cinq pièces d'Amérique latine : A vendre; Ma famille; Lucrecia et Judith, comédie sans tête; Toiles d'araignées; Musique brisée (Tryptique : Demoiselles de Buenos Aires; Lumières du matin sur un costume marron; Luisa) |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Joël Cano (1966-...), Auteur ; Eduardo Pavlovsky (1933-...), Auteur ; Marco Antonio de la Parra (1952-....), Auteur ; Carlos Liscano (1949-...), Auteur ; Daniel Veronese (1955-...), Auteur ; Françoise Thanas, Traducteur ; Jean-Jacques Préau (1950?-1997), Traducteur ; Denise Laroutis, Traducteur |
Editeur : |
Paris : Éd. théâtrales |
Année de publication : |
1999 |
Importance : |
285 p. |
Format : |
21 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
2-84260-039-8 |
Prix : |
148 F |
Note générale : |
Réunit : "À vendre" / Joël Cano, trad. de : "Se vende". "Ma famille" / Carlos Liscano, trad. de : "Mi familia". "Lucretia et Judith" / Marco Antonio de La Parra, trad. de : "Lucrecia y Judith". "Toiles d'araignées" / Eduardo Pavlovsky, trad. de : "Telerañas". "Musique brisée" / Daniel Veronese, trad. de : "Música rota" |
Langues : |
Français (fre) Langues originales : Espagnol (spa) |
Catégories : |
Distribution féminine monologue(s) féminin(s)
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Note de contenu : |
"A vendre": Cuba, 1926. La famille Iznaga a transformé sa maison en studio de photos de mariage. Un cyclone menace. Blanca, son frère Angel, et Victor, leur amant, cherchent à traverser la mer des Caraïbes dans un aéroplane bricolé par leurs soins. Un bateau naufragé abandonne sur la plage une robe de mariée et, cousus à l'intérieur, les espoirs d'une vie meilleure. Les délires de la grand-mère Violeta laissent présager la mort qui approche. La grande tourmente finit par emporter dans ses rafales la vieille femme ainsi que toute la famille et ses chimères, durant trois actes et presque vingt années de trahisons, misères, passions absurdes et hallucinations. Seule la maison, peuplée de fantômes, résistera aux assauts du temps, des intempéries et des calamités. Une allégorie amère où l'humour noir rivalise avec le drame, la tragédie avec le feuilleton radiophonique.
"Ma famille": En une succession de scènes brèves, les acteurs, interchangeables, racontent et représentent une histoire loufoque d'achat et de vente d'enfants au sein d'une même famille, puis d'achat et de vente de parents par leurs enfants. Et ce dans la plus grande bonne humeur, alors que l'un des frères, "l'Arboricole", vit paisiblement en haut d'un arbre avec la famille qu'il a constituée. Un conte dramatique ingénu, bouffon, picaresque qui porte un regard malicieux sur les hommes et leurs coutumes.
"Toiles d'araignées": Père, mère, gamin (on apprendra, lors de son anniversaire qu'il a dix-sept ans). Le père travaille d'arrache-pied sur sa roulette; il est en outre supporter de football et il a pour obsession d'initier son fils aux jeux de la virilité; le gamin est croupier et ne sait que se taire tandis que sa mère lui donne encore le sein... Dans ce huis-clos familial tout est jeu, déguisements, farces et attrapes, carnaval, et chacun constamment se contemple dans un miroir : spectacle dans le spectacle. Jusqu'au jour où le gamin brisera la glace... Une action dramatique superbe qui tient du loufoque, du cauchemardesque, de l'hénaurme et du réel cependant.
Triptyque: "Demoiselles de Buenos Aires": dans un jardin botanique, le visage de la demoiselle avait frôlé la veste de la dame, il s'y est imprimé; la dame vient lui rendre son image. "Lumière du matin sur un costume marron": d'abord, un homme décrit une scène: une femme enlaçant un homme vêtu d'un costume marron, un matin; puis, un homme cherche son costume marron, sa femme l'a caché depuis qu'une inconnue s'est introduite chez eux, s'est dévêtue, et l'a enfilé; enfin, l'homme du début revient pour commenter la scène qui vient de se dérouler. "Lúisa": une femme parle à sa mère : Armando, l'homme avec qui elle devait partir il y a douze ans, est revenu pour lui dire que le soir de leur rendez-vous, arrivé en retard, il l'avait trouvé endormie, et si belle qu'il n'avait pas osé la réveiller. Un triptyque cubiste où la parole fait acte. Où les univers de l'intime sont explorés par éclats brisés. |
Distribution : |
"A vendre": 4H3F (7P); "Ma famille": 3H1F (4P); "Lucrecia et Judith, comédie sans tête": 7H4F (11P); "Toiles d'araignées": 4H1F (5P); (Tryptique): Demoiselles de Buenos Aires: 2F (2P); Lumières du matin sur un costume marron: 1H1F (2P); Luisa : 1F (1P) |
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