Titre : |
Les Deux Voyages de Jacques Lecoq : 1) le corps, le mouvement; 2) le jeu, la création |
Type de document : |
document multimédia |
Auteurs : |
Jean-Gabriel Carasso, Monteur ; Jean-Noël Roy, Monteur ; Jean-Claude Lallias, Concepteur ; Jacques Lecoq, Concepteur |
Année de publication : |
1999 |
Importance : |
46 min + 49 min |
Présentation : |
couleur |
Note générale : |
Production : On Line productions, Anrat, La Sept-Arte
Participation : ministère des affaires étrangères, CNT |
Langues : |
Français (fre) |
Index. décimale : |
792.028 art de l'acteur |
Résumé : |
Fondateur en 1956 de l'École internationale de théâtre à Paris, Jacques Lecoq a initié plus de 5 000 élèves de cultures et de nationalités différentes à un travail théâtral fondé sur le corps et le mouvement. Exercices des "jeunes" élèves et témoignages des "anciens" (Ariane Mnouchkine, Philippe Avron, Bernie Schürch, Mac Burney ou Dario Fo) rythment ce document.
Le corps sait des choses que la conscience ne sait pas encore, telle pourrait être la devise du maître de cette prestigieuse école, installée dans une ancienne salle de boxe qui faisait déjà rêver Marcel Carné. En 1947, Lecoq quitte l'enseignement de la gymnastique pour entrer dans la troupe de Jean Dasté qui tournait alors dans la région grenobloise. Une représentation de théâtre nô lui fait découvrir le jeu de masque. Il part peu après pour Padoue, puis Milan où il rencontre Giorgio Strehler avec qui il fonde l'école du Piccolo Teatro. Il crée ensuite sa propre compagnie et présente des revues satiriques engagées avec Dario Fo, alors inconnu. Ce dernier, à présent prix Nobel de littérature, rend hommage à son ami, qui avait compris avant tout le monde que "son désordre faisait sa force".
La deuxième partie est consacrée à la "pédagogie de création" de Jacques Lecoq, autour de la "transcendance" du travail que les élèves de deuxième année exécutent lors des exercices et des petites formes de spectacle présentées devant l'ensemble de l'école. Les anciens élèves (Ariane Mnouchkine, Philippe Avron, Luc Bondy, Michel Azama et les membres du Footsbarn) témoignent en contrepoint.
Jacques Lecoq, qui s'est éteint une semaine après avoir vu le montage de ce documentaire, ne cherchait pas à donner une interprétation du travail proposé par les différents groupes de création, mais à comprendre comment "fonctionnait" chaque proposition, à en faire ressortir les moteurs comme autant de provocations. Si l'on s'attarde, là encore, sur des exercices concrets (le masque, le nez de clown, la commedia dell'arte, le choeur antique ou le bouffon), la quête, le secret de la méthode se dérobent à peine évoqués. Il s'agit alors "d'oser les métamorphoses", "d'entrer dans le mystère", "de naître du chaos", d'une "alchimie poétique"... |
Note de contenu : |
documentaire |
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