Titre : |
Prologue; Entente cordiale; Anne-Marie |
Autre titre : |
Parole de metteur en scène |
Type de document : |
texte imprimé |
Auteurs : |
Philippe Minyana, Auteur |
Editeur : |
Paris : Théâtre Ouvert |
Année de publication : |
2004 |
Collection : |
Enjeux |
Importance : |
174 p. |
Format : |
20 cm |
ISBN/ISSN/EAN : |
2-904742-77-8 |
Prix : |
12 EUR |
Note générale : |
Bibliogr. p. 160. Bibliogr. des oeuvres de P. Minyana p. 155-160 |
Langues : |
Français (fre) |
Catégories : |
monologue(s)
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Index. décimale : |
842.009 littérature dramatique française : histoire - analyses - études |
Résumé : |
"Prologue": La pièce met en scène trois frères qui ont vécu la même enfance, dans la même maison de famille. Mais leur souvenir de cette maison ne coïncident pas... Ils évoquent tour à tour ce qui les a marqués en elle. Chacun se souvient à sa façon. À chacun sa maison, à chacun une image sombre. Et pourtant il y a toujours de la « joie » dans ce souvenir. Rien n'est mélancolique, tout oscille entre l'ordinaire, le familier et l'étranger puisque aucune des maisons en question n'a l'air vraiment partagée par les deux autres. On a tout à la fois une famille et pas de famille, puisqu'il n'y a finalement pas de mémoire collective possible.
L'humour et la dérision côtoient la gravité sur fond d'écriture minimaliste, avec l'utilisation de phrases simples et répétitives pour dire l'incertitude de la réalité.
"Entente cordiale": Retour à la maison familiale, court voyage du personnage dans ses souvenirs d'enfance. Les phrases de longueurs inégales sont entrecoupées de blancs ; surgissent des émotions et des sensations, des moments d'histoires : le petit salon inondé de soleil, les dimanches où l'on parle doucement, où l'on peut croire à l'amitié, au plaisir d'être ensemble et se dire que rien ne changera. Et pourtant tout change, en si peu d'espace et si peu de phrases : cloison abattue, maladie de la mère, crises, disparition, famille éclatée.
Un monologue de six pages dans une écriture précise et serrée, intime et sensuelle. Des images soudaines, fortes, comme des éclairs de joie possible au-dessus desquels plane déjà le drame futur.
"Anne-Marie": Franche-Comté. Dans une maison de village, une fille, Annie et sa mère, Anne-Marie cohabitent, sans jamais s'adresser un mot. Depuis 1972, depuis la mort de son père, Annie a séparé la maison en deux : sa mère dans la pièce du bas, elle en haut. Se voir le moins possible, "cohabiter" parce qu'on ne peut pas faire autrement. Par une porte entrouverte, deux "regardeurs" épient la cruauté, les silences et les plaies des deux femmes. Tragédie invisible dans un monde tronqué où la parole éructe, bégaye, ressasse, commente, révélant des chagrins inextinguibles et la violence des familles. |
Note de contenu : |
contient aussi: "Parole de metteur en scène"/Frédéric Maragnani; "Paroles d'auteurs"/Michel Azama, François bon, Enzo Cormann, Magnus Dahlström, Eugène Durif, Roland Fichet, Jon Fosse, Rodrigo Garcia, Christophe Huysman, Joël Jouanneau, Daniel Lemahieu, Philippe Minyana, Gregory Motton, Lars Norén, Jean-Marie Piemme, Noëlle Renaude, Alejandro Tantanian; "Itinéraire des auteurs" |
Distribution : |
"Prologue": 3H (3P); "Entente cordiale": 1H (1P); "Anne-Marie": 2H1F (3P) |
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