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L'Hiver, chapitre I; Des fakirs, des momies et Maman / Louis-Charles Sirjacq
Titre : L'Hiver, chapitre I; Des fakirs, des momies et Maman Type de document : texte imprimé Auteurs : Louis-Charles Sirjacq, Auteur Editeur : [Paris] : l'Arche Année de publication : 1994 Collection : Scène ouverte Importance : 93 p. Format : 18 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85181-342-8 Prix : 65 F Note générale : "L'Hiver, chapitre I" : nouvelle version; "Des fakirs, des momies et Maman" : pièce égyptienne Langues : Français (fre) Résumé : Deux pièces qui semblent très différentes et qui, pourtant, gravitent autour d’un même Léo Katz, et peut-être d’un même sujet, car les deux Léo Katz vivent dans l’attente d’être aidés par un autre. Ils mettent tout en œuvre pour que l’autre remplisse cette fonction, c’est-à-dire satisfasse leurs désirs.
Qui est Léo Katz ? Dans L’Hiver, chapitre I, il est pensionnaire dans un asile et veut que les autres portent ses lunettes. Dans les Fakirs, c’est un jeune garçon qui souhaite que son père, peu estimé par sa mère, devienne fakir. Quelles conséquences peut avoir la volonté de faire coïncider quelqu’un avec l’image qu’on a de lui, surtout dans un univers en vase clos ?
Dans L’Hiver, Léo Katz doit un jour partager sa chambre avec un autre pensionnaire, plus jeune que lui, d’origine paysanne. Durant son sommeil, il parle de moutons. Vient alors l’idée à Léo Katz d’écrire un livre, un Traité de bergerie. Ce qu’il ne sait pas, c’est que son voisin, ce jeune paysan, récite mécaniquement un Traité de bergerie, seul héritage de sa famille. Dans l’autre pièce, le père, dont le fils a si ardemment souhaité qu’il devienne fakir, disparaît. Magie ou coïncidence funèbre ? Peu importe, Léo Katz, qu’il soit jeune ou vieux, continue à vivre, s’arrange de la situation. Léo Katz, notre alter ego ?Distribution : "L'Hiver, chapitre I": 2H1F (3P); "Des fakirs, des momies et Maman": 3H1F (4P) Réservation
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Code-barres Cote Support Section Localisation Disponibilité 01928 SIR LO HI livre Textes Théâtrothèque Disponible La Paranoïa / Rafael Spregelburd
Titre : La Paranoïa Type de document : texte imprimé Auteurs : Rafael Spregelburd, Auteur Editeur : [Paris] : l'Arche Année de publication : 2009 Collection : Scène ouverte Importance : 143 Format : 11,5x18,5 cm ISBN/ISSN/EAN : 978-2-85181-713-6 Prix : 15€ Langues : Français (fre) Résumé : La pièce se déroule plus ou moins en 5.000 ou 20.000 ans après J.-C., à un moment où les humains entretiennent une relation très étrange avec des créatures extra-terrestres beaucoup plus puissantes qu’eux : les intelligences. L’équilibre, qui garantissait leur relation, est sur le point de se rompre entraînant la destruction de l’humanité, car la fiction, qui est l’unique raison pour laquelle les intelligences préservent les humains, est près de disparaître. En effet, la fiction ne pousse que sur la Terre ; l’humanité est la seule espèce capable d’imaginer ce qui ne se passe pas. Les intelligences consomment la fiction comme s’il s’agissait d’une épice rare et délicieuse. Seulement, elles ont été trop gourmandes et elles l’ont consommée jusqu’à l’épuiser. Maintenant, il leur en faut plus encore.
Hagen, mathématicien, Claus, astronaute, Julia Gay Morrison, écrivain à succès, et Béatrice, une G4 (très ancien modèle de robot, à la mémoire corrompue), sont accueillis dans un hôtel délabré de Piriapolis (Uruguay) par le Colonel Brindisi des Opérations Spéciales Terriennes, pour une mission délicate : inventer en 24 heures une fiction que les intelligences n’aient pas déjà ingurgitée. Il en va de la survie de l’espèce.
L’équipe se met au travail tant bien que mal et non sans moult difficultés. Elle commence à construire une fiction : Brenda, une jeune fille vénézuélienne, a été tenue enfermée en secret dans une clinique où elle a subi d'innombrables opérations de chirurgie esthétique. Le pétrole s’étant épuisé, la seule source de richesse du Venezuela reste la beauté. Certaines corporations illégales, avec la complicité de l’Etat, convainquent des jeunes filles de se laisser opérer pour mouler leurs corps selon un modèle de beauté prévu pour le futur. Mais, parfois, ils parient sur le mauvais cheval. C’est le cas de Brenda. Son traitement est abandonné et elle reste à michemin entre la beauté possible et l’horreur absolue. De plus, elle découvre qu’elle n’est pas la seule future Miss Venezuela. Elle cherche alors à se venger en tuant médecins et policiers, et peut-être aussi en complotant contre le président Chavez.
John Jairo Lazaro - policier devenu boulimique et drogué après un guet-apens où il a failli mourir et à qui on a retiré sa plaque - est l’anti-héros qui tentera de résoudre l’affaire, menant son enquête dans un sous-monde de travestis et de transsexuels.
Les liens entre l’équipe de Piriapolis et la fiction au Venezuela sont de plus en plus étroits, jusqu’à ce que les deux mondes se croisent dans un tournant digne de Borges. Ce n’est pas l’équipe de Piriapolis qui inventait la fiction, mais ils étaient eux-mêmes imaginés par la petite Brenda.
Mêlant théâtre et cinéma, La Paranoïa s’avère être une formidable machine désopilante qui démonte les mécanismes de la fiction.Distribution : 3H 2F Réservation
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Code-barres Cote Support Section Localisation Disponibilité 07402 SPR RA PA livre Textes Théâtrothèque Disponible Sauterelles / Biljana Srbljanovic
Titre : Sauterelles Type de document : texte imprimé Auteurs : Biljana Srbljanovic (1970-....), Auteur ; Keller, Gabriel, Traducteur Editeur : [Paris] : l'Arche Année de publication : 2006 Collection : Scène ouverte Importance : 145 p. ISBN/ISSN/EAN : 2-85181-622-5 Prix : 12 EUR Langues : Français (fre) Langues originales : Serbo-croate (Cyrillique) (scc) Index. décimale : 891.822 6 Résumé : Dans une société d’après-guerre, à Belgrade, des personnages de toutes générations font face au vieillissement et à la mort, et s’affrontent : pour la reconnaissance, pour le pouvoir que confère l’argent, pour celui que procure une belle plastique.
Dehors, la pluie, sans discontinuer ; à l’intérieur, des êtres égoïstes, cruels et méfiants, à la recherche de leur part d’amour sans jamais parvenir à l’atteindre. Et pourtant l’humanité résiste, par bribes, on en saisit parfois des lueurs… L’âge les obsède, tout comme la nourriture, qui leur sert à combler les manques affectifs et spirituels dont ils souffrent. Ils nient un passé qu’ils ont en horreur, et le futur n’a pour eux pas beaucoup de sens. Ils sont perpétuellement à la limite de l’asphyxie, étouffés par l’absence d’espace ou par ce qu’ils n’arrivent pas à se dire.
L’auteur jette un regard implacable sur les terreurs d’aujourd’hui, et produit un constat du délitement d’un tissu social au sortir d’une guerre.
L’humour est féroce et acerbe mais jamais gratuit ; la cruauté toujours distanciée par ce rire, même s’il est cruel.
La construction est brillante, l’écriture vive et minutieuse, la langue acide.
Une farce politique et sociologique efficace.Distribution : 8H4F (12P) Réservation
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Code-barres Cote Support Section Localisation Disponibilité 04252 SRB BI SA livre Textes Théâtrothèque Disponible